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Syndicat CGT  AUTO INERGY DIVISION Groupe Plastic Omnium

Syndicat CGT / AUTO INERGY DIVISION / Groupe Plastic Omnium

L'ACTUALITE EN DESSINS.....SYNDICAT CGT AUTO INERGY GROUPE PLASTIC OMNIUM....

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Suède. Nobel : faut-il s’inquiéter pour Bob Dylan ?

Quand ils ont accordé le prix Nobel de littérature 2016 à Bob Dylan, les membres de l’Académie s’attendaient à plusieurs scénarios, explique Johan Hilton, chroniqueur littéraire de Dagens Nyheter. À un non, par exemple. Ou à un discours de remerciement bavard, sur scène, à Las Vegas, où jouait Bob Dylan le soir du 13 octobre. “Mais pas le silence total.”

Cinq jours plus tard, estime Hilton, l’affaire commence à prendre un air provocateur :

 
Est-ce difficile de décrocher le téléphone et de dire ‘OUI, MERCI’ quand il ne s’agit pas juste d’une petite médaille moche, mais de la somme stupéfiante de 8 millions de couronnes suédoises [environ 825 000 euros] ?

En même temps, poursuit Hilton, ce silence semble corroborer le débat sur Dylan qui a été mené ces derniers jours dans les services culture de la presse suédoise, et où la star a été décrite comme le dernier porte-étendard de la masculinité.

“Certes, le silence masculin peut être et parlant et sexy”, reconnaît Hilton avant de se lancer dans une réflexion un brin ironique sur un ton faussement “inquiet” :

Le silence peut s’avérer dangereux aussi quand l’on n’a jamais appris à exprimer ses sentiments. Il suffit de regarder les hommes qui, de manière générale, gèrent moins bien les crises de la vie : “Deux tiers des êtres qui se suicident sont des hommes”, s’exclame Hilton avant de lancer : “Tout d’un coup, c’est comme une révélation pour moi. Peut-être que Bob Dylan est silencieux parce qu’il ne sait pas comment se comporter. Il a simplement besoin d’un peu d’aide.”

Alors que la France a annoncé sa décision de démanteler la jungle de Calais, sans avoir fixé de date précise pour le moment, le site belge Le Vif publie le témoignage d’un photojournaliste qui s’est rendu plusieurs fois sur place depuis 2008. 

Pour Bertrand Vandeloise, “détruire un camp de migrants comme celui de Calais, ce n’est pas seulement détruire un abri, car, en quelques semaines, le camp s’organise”. Il évoque le coiffeur qui improvise un salon, “l’odeur de noni afghani (pain afghan)”, les hommes qui jouent au cricket… “Détruire un camp de réfugiés, c’est détruire la vie !” commente-t-il. 

Il regrette qu’au fil des années la jungle soit devenue un sujet de campagne électorale, “non pas pour savoir qui trouvera la solution la plus humanitaire, mais pour savoir qui ‘détruira’ et ‘éradiquera’ le problème calaisien”

Et de conclure : “En ce mois d’octobre 2016, les élections françaises arrivant à grands pas, le gouvernement Hollande vient de prendre la décision de détruire une ‘énième fois’ l’entièreté du bidonville calaisien… L’histoire continue décidément !”

 

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