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Syndicat CGT  AUTO INERGY DIVISION Groupe Plastic Omnium

Syndicat CGT / AUTO INERGY DIVISION / Groupe Plastic Omnium

Plastic Omnium n'entend pas ralentir l'allure

Plastic Omnium n'entend pas ralentir l'allure
Plastic Omnium n'entend pas ralentir l'allure

Plastic Omnium a pris l'habitude de surperformer nettement le marché automobile mondial tout en améliorant sa rentabilité. Pour le groupe, l'environnement favorable est appelé à perdurer.

Les années se suivent et se ressemblent pour Plastic Omnium, qui a pris l'habitude de surperformer nettement le marché automobile mondial tout en améliorant sa rentabilité. En 2016, l'équipementier spécialisé dans les équipements extérieurs des véhicules, les systèmes à carburant et les systèmes de dépollution SCR a vu ses ventes bondir de 17% à 5,85 milliards d'euros. En, tenant compte de l'activité réalisée à travers les co-entreprises (notamment en Allemagne et en Chine), le chiffre d'affaires économique atteindrait même 9,5 milliards d'euros. Même en excluant les activités de pare-chocs acquises auprès de Faurecia en juillet dernier, la croissance organique de 12,8% aurait dépassé de 8 point celle de la production automobile mondiale. 

Des capacités de production optimisées

L'an dernier, Plastic Omnium a aussi battu un record de rentabilité en hissant sa marge opérationnelle à 9,5% du chiffre d'affaires (9,4% en 2015). Une performance quand on sait que les activités reprises à Faurecia (consolidées sur 6 mois) n'ont dégagé qu'une marge de 4%. Sans elles, la barre des 10% aurait été atteinte et c'est bien vers ce niveau que les résultats de l'ensemble du groupe devraient converger d'ici trois ou quatre ans grâce au travail de restructuration et d'amélioration de la productivité déjà engagé dans les ex-usines de Faurecia au cours des six derniers mois. Plus les volumes progressent et plus Plastic Omnium optimise l'utilisation de ses capacités de production. L'innovation apportée aux clients constructeurs permet aussi au groupe d'augmenter la valeur de ses produits. 

Cet environnement favorable est appelé à perdurer. En 2017, le marché automobile mondial est encore attendu en progression de près de 2%, toujours tiré par la Chine (+3%),devenue l'eldorado des constructeurs. Elle a conforté l'an dernier son rang de premier marché avec 26 millions de véhicules vendus contre 16,4 millions pour l'Amérique du Nord. Raison pour laquelle Plastic Omnium continue de pousser ses pions dans ce pays où il est déjà très présent avec 26 usines et deux coentreprises majeures.  

Une nouvelle usine dédiée à Hyundai, devrait d'ailleurs y voir le jour cette année. Compte tenu des commandes enregistrés ces dernières années et des 160 lancements intervenus en 2016 (dont 75 en Asie), 2017 devrait encore être une nouvelle année de croissance dynamique de l'activité. Mais la visibilité offerte par le carnet de commandes est telle que la direction peut viser un objectif de 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires (9,5 milliards avec les coentreprises) à l'horizon 2020, ce qui représenterait une progression de 60% en cinq ans. 

Une gestion rigoureuse

L'histoire n'est pas prête de s'arrêter dans la mesure où les constructeurs automobiles chercheront toujours à réduire le poids des véhicules et leur niveau d'émissions. Et Plastic Omnium travaille déjà d'arrache-pied sur les solutions d'avenir, notamment les systèmes à carburant pour les motorisations hybrides, les piles à combustibles ou les super-condensateurs. Le président, Laurent Burelle, considère par ailleurs que le concept de voiture autonome ne peut que profiter à son groupe car la diminution des accidents et des chocs permettra aux constructeurs de réfléchir à des carrosseries plus enveloppantes que seules les technologies à base de plastique permettront de produire. 

Si Plastic Omnium peut répondre à tous ces défis, c'est parce que le groupe détenu à 57% par la famille Burelle est géré de façon rigoureuse et qu'il investit en permanence dans la recherche et dans son outil de production. Il a ainsi lancé un programme d'investissement de 2,5 milliard d'euros sur la période 2016 à 2020 qui sera entièrement autofinancé. Grâce à une solide génération de cash, la dette devrait progressivement refluer après avoir grimpé à 53% des fonds propres en 2016 suite au rachat des activités pare-chocs de Faurecia. Des cessions d'actifs non stratégique permettront déjà de réduire cette dette de 200 millions d'euros cette année

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