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Attentat déjoué à Marseille: ce que l'on sait

Attentat déjoué à Marseille: ce que l'on sait

Deux hommes ont été arrêtés à Marseille, mardi 18 avril, par la DGSI et le Raid. Appartenant à la mouvance islamiste, ils sont soupçonnés d'avoir voulu commettre un attentat pendant la campagne présidentielle. La section antiterroriste du parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire la semaine dernière. Franceinfo vous résume ce que l'on sait de cette affaire.
 

Comment s'est déroulée cette interpellation ?


Les deux hommes ont été interpellés ont arrêtés par la DGSI, appuyée par le Raid, à la sortie d'un appartement situé rue de Crimée, dans le 3e arrondissement de Marseille. Les suspects se trouvaient dans un appartement, au 7e étage d'un immeuble "correct et bien entretenu", selon les résidents interrogés par franceinfo.

Qui sont les deux hommes interpellés ?


Selon les informations de franceinfo, les deux suspects, âgés de 24 et 30 ans, sont de nationalité française et originaires des Hauts-de-France. SelonLe Monde, les deux hommes s'appellent Clément B., né le 16 juillet 1993 à Ermont (Val d’Oise), et Mahiedine M., né le 10 juillet 1987 à Croix (Hauts-de-France). Ils se seraient radicalisés lors d'un passage à la prison de Sequedin (Nord).
Le plus âgé des deux était connu des services de police et de renseignement pour sa radicalisation, assure de son côté leParisien. "Il avait déjà été condamné pour des violences et des braquages. Ce suspect avait été perquisitionné en décembre 2016 dans le cadre de l'état d'urgence et devait être assigné à résidence. Mais il avait disparu", précise le quotidien.

 

Qu'ont découvert les enquêteurs lors de la perquisition ?


Au cours des perquisitions menées dans cet appartement, les policiers ont découvert une arme de poing, un fusil mitrailleur et des produits chimiques qui servent à la fabrication d'explosifs de type TATP, selon les informations recueillies par franceinfo. Le Parisien précise qu'il s'agit de six pains d'explosifs "prêts à l'emploi", susceptibles de déclencher une très forte explosion.
 

Quelles étaient les cibles visées par ces attaques ?


Lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, a expliqué que les deux hommes "avaient l'intention de commettre à très court terme, c'est-à-dire dans les tout prochains jours, un attentat sur le sol français". A l'heure actuelle, au moins François Fillon était visé par les deux hommes arrêtés à Marseille, selon des informations recueillies par franceinfo.
Cette arrestation intervient dans le cadre d'une enquête en flagrance ouverte à Paris, le 12 avril, pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste. Ce jour-là, la DGSI a récupéré un photo-montage. On y voit un fusil mitrailleur, associé à la une du journal Le Monde du 16 mars (sur laquelle figure François Fillon), un drapeau de l’Etat islamique et un lot de munitions formant les mots "La loi du talion" . Le Parisien croit savoir également que les enquêteurs ont découvert "une vidéo où les deux suspects prêtaient allégeance à Daech."Depuis vendredi, la sécurité du candidat de la droite avait été renforcée, avec notamment des tireurs d'élite présents lors de ses déplacements et meetings.
Les photos des suspects avaient été également communiquées aux équipes de campagne de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron. "Nous sommes en plein état d'urgence et à l'approche du scrutin, nous ne sommes pas surpris qu'il existe une telle menace et cela ne change rien à la fin de la campagne", a commenté à franceinfo l'entourage du candidat En marche !.

 

Ce projet d'attentat a-t-il des conséquences sur la campagne ?


Pour que le "scrutin se déroule de la meilleure manière qui soit", le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, rappelle que 50 000 policiers et gendarmes seront déployés sur le territoire français lors des deux tours de l'élection présidentielle.
En déplacement au Creusot (Saône-et-Loire), François Hollande a salué le succès de l’opération : "Tout ce que je peux dire, c’est que nos services et nos policiers ont travaillé de manière remarquable, nous permettant d’arrêter deux personnes qui vont maintenant être confrontées devant des juges et des policiers pour que nous sachions exactement quelles étaient leurs intentions. C’est une prise remarquable".

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