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Syndicat CGT  AUTO INERGY DIVISION Groupe Plastic Omnium

Syndicat CGT / AUTO INERGY DIVISION / Groupe Plastic Omnium

Automobile. L’équipementier Faurecia rachète Hella et change de taille......

Automobile. L’équipementier Faurecia rachète Hella et change de taille......
Automobile. L’équipementier Faurecia rachète Hella et change de taille

Le géant de l’équipement automobile, très implanté dans l’Ouest, augmente sa taille de moitié en reprenant l’un de ses homologues allemands. L’occasion d’accélérer dans les véhicules électriques.

On s’est tous assis un jour dans un siège auto fabriqué par Faurecia. Avec les tableaux de bord, les consoles centrales, les panneaux de porte ou les célèbres autoradios multimédias Clarion, c’est l’une des spécialités de l’ancienne filiale de PSA, revendue lors de la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler.  

 

Une petite part de la production de l’équipementier géant (14,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 114 000 salariés dans le monde) provient de ses usines de l’Ouest, à Rennes, Bains-sur-Oust, Saint-Méloir-des-Ondes (Ille-et-Vilaine) et Caligny (Orne),

Avec le rachat du groupe allemand Hella (6,5 milliards de chiffre d’affaires et 36 000 salariés), annoncé lundi 16 août, Faurecia passe au septième rang mondial de l’équipement auto, talonnant Michelin, loin devant les autres champions tricolores que sont Valeo et Plastic Omnium.

Face à des constructeurs auto assoiffés d’innovation, Hella complète le catalogue de Faurecia avec une vaste gamme d’éclairages, radars, rétroviseurs, etc.

Autre intérêt de l’opération, Hella est un intime de ses compatriotes Volkswagen, Audi, BMW, Mercedes et Porsche, fers de lance de l’incontournable industrie automobile allemande.

L’atout allemand

Un univers où le PDG de Faurecia, Patrick Koller, nage comme un poisson dans l’eau. De nationalité franco-allemande, aussi à l’aise dans la langue de Goethe que dans celle de Shakespeare, il a précisément travaillé chez Hella. Il était donc bien placé pour aider son actionnaire, la famille Hueck, sans successeur désigné, à transmettre son groupe.

 

Pour autant, même plus musclé, Faurecia reste confronté au grand défi de toute l’industrie automobile : le passage aux véhicules électriques, dont la part de marché a été multipliée par cinq en deux ans, pour frôler les 12 %. Or la fin annoncée des moteurs essence et diesel menace un quart des 400 000 emplois de la filière auto française.

Las, aucun des grands équipementiers français n’est, à ce jour, présent dans la production de batteries. Parce qu’elles représentent jusqu’à un tiers de la valeur des voitures électriques, les constructeurs s’en saisissent en direct, pour sortir de leur dépendance aux fournisseurs chinois. L’acquisition d’Hella, spécialiste de la gestion d’énergie embarquée, est déjà un atout pour Faurecia, qui mise également sur la pile à hydrogène, technologie alternative à laquelle Patrick Koller croit beaucoup.

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